JUDITH & DAVID

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— Petit bonbon à la menthe, fraîche et sucrée… C’est comme ça que je l’appelle. On faisait des émissions de radio ensemble. Et je suis tombé amoureux d’elle.

— Moi je voulais rester seule. Puis je me suis intégrée dans la bande des animateurs.

— Je la draguais en direct…

— Petit à petit j’ai enlevé ma carapace.

— On s’est mis ensemble. Je l’ai invitée à Rome. Sur une place, il y avait un orchestre classique qui jouait. J’avais écrit un discours pour faire ma demande. C’est là que je l’ai faite…

— Ce discours je l’ai toujours sur moi, plié dans mon portefeuille, imprimé tout petit. 

— Le mariage, je l’ai vécu comme j’avais rêvé de le vivre. Je pleurais de joie.

— J’en ai profité à deux cent mille pour cent !

— C’est nous qui avons tout choisi, y a pas eu d’embrouille, chacun a payé au prorata de ses invités.

— Notre histoire c’est nous qui l’avons construite. Maintenant nous sommes deux. C’est une famille, une petite famille, mais une famille.

— C’est ma femme ; je suis responsable de son bonheur à deux cent mille pour cent !

© Gérard Uféras