VALERIE & FREDERIC

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— On s’est connus par hasard, au cours d’un week-end à la campagne. Nos deux pères travaillaient dans la même clinique.

— Frédéric était devenu ami avec mon père et mon père voulait absolument que je le rencontre. Alors je l’ai rencontré ! J’ai été très touché par sa politesse, sa sensibilité… Notre histoire a démarré à Londres, où je travaillais. On a dîné ensemble et on a passé une soirée magique à discuter. Le temps passait vite. Il m’a ramenée chez moi et on s’est embrassés. Une semaine après, j’ai reçu un paquet à mon bureau, dans la salle des marchés : des macarons au goût de fleurs. C’était un cadeau merveilleux ! Le sourire ne m’a pas quitté de la journée.

— Je voulais la revoir vite. Je suis retourné à Londres.

— Il m’avait ramené des pains au chocolat de Paris. On s’est promené dans la ville. Le soir, on est allé écouter du jazz. On a recommencé le lendemain…

— Ce qui s’est alors passé, et le reste de notre histoire ne regarde que nous…

© Gérard Uféras